Séminaires de l'année


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Antonio Costa, UNED Madrid. 2:00:00 30 novembre 2007 10:15 geo
Philippe Poncet, Université de Toulouse. 2:00:00 28 novembre 2007 16:00 edp
Arnaud Chauvière, Université de Nottingham. 2:00:00 27 novembre 2007 16:00 edp
Cédric Villani, UMPA, ENS Lyon. 2:00:00 23 novembre 2007 10:30 edp
Serge Randriambololona, Lyon. 2:00:00 23 novembre 2007 10:15 geo
Définir la multiplication restreinte dans une expansion o-minimale du groupe additif ordonné des réels (Travail en cours, en commun avec Y. Peterzil)
Abstract

Les axiomes d'o-minimalité les plus généraux ne spécifient pas qu'une structure o-minimale définit une structure de corps réel clos sur son univers. Néanmoins, le théorème de trichotomie assure qu'il est difficile de ne pas y trouver un corps: à moins qu'une structure o-minimale soit triviale'' oulocalement modulaire'', un corps y est type-définissable. Dans le cas où la structure a pour univers l'ensemble des réels muni de son ordre naturel et définit le graphe de l'addition, et qu'elle est ni triviale ni localement modulaire, il se peut que la structure de corps découlant du théorème de trichotomie ne soit pas la structure naturelle de corps des réels. Nous présenterons quelques critères assurant que ce soit bien le cas.

Denis SERRE, ENS Lyon. 2:00:00 22 novembre 2007 16:30 labo
Francesco Zappa-Nardelli -- Annulé, INRIA Rocquencourt. 2:00:00 22 novembre 2007 10:15 limd
Oracle Semantics for Concurrent Separation Logic
Abstract

We define (with machine-checked proofs in Coq) a modular operational semantics for Concurrent C minor---a language with shared memory, spawnable threads, and first-class locks. By modular we mean that one can reason about sequential control and data-flow knowing almost nothing about concurrency, and one can reason about concurrency knowing almost nothing about sequential control and data-flow constructs. We present a Concurrent Separation Logic with first-class locks and threads, and prove its soundness with respect to the operational semantics. Using our modularity principle, we proved the sequential CSL rules (those that are inherited from sequential Separation Logic) simply by adapting Appel & Blazy's machine-checked sequential-separation-logic soundness proofs with minimal changes. Our Concurrent C minor operational semantics is designed to connect to Leroy's optimizing (sequential) C minor compiler; we propose our modular semantics as a way to adapt Leroy's compiler-correctness proofs to the concurrent setting. Thus we will obtain end-to-end proofs: the properties you prove in Concurrent Separation Logic will be true of the program that actually executes on the machine.

Frédéric Mangolte, LAMA. 2:00:00 16 novembre 2007 10:15 geo
Vers une généralisation en dimension trois d'un théorème de Comessatti sur les surfaces rationnelles réelles
Abstract

D’après un théorème célèbre énoncé par Comessatti en 1914, si X est une surface géométriquement rationnelle et définie sur R, alors une composante connexe orientable S de X a son genre g(S) majoré par 1. Ce résultat reste vrai si on considère plus généralement X uniréglée. En dimension trois, le genre ne suffit plus à classifier les variétés compactes orientables et la classe des variétés uniréglées est plus vaste. Nous discuterons des généralisations possibles en dimension trois de l’énoncé de Comessatti à la lumière de plusieurs résultats récents de Kollár, Viterbo, Eliashberg, Huisman, Catanese et moi-même.

JERA, Rhone Alpes. 2:00:00 16 novembre 2007 09:00 edp
JERA
Abstract
Thomas Fernique, LIRMM. 2:00:00 15 novembre 2007 10:15 limd
Reconnaissance de plan et fractions continues
Abstract

Une manière de stocker de manière économe un gros objet géométrique discret (images 3D acquises expérimentalement etc.) est de le vectoriser. Une façon de procéder est de le décomposer en plans discrets (approximations de plans euclidiens). Pour cela, un problème crucial est celui de la reconnaissance de plan : déterminer si un ensemble discret est ou non inclus dans un plan discret. Nous présentons une approche originale, qui généralise une approche similaire pour le cas de la reconnaissance de droites. Plus précisément, on montre comment calculer un développement en fraction continues multi-dimensionnel du vecteur normal d'un plan discret simplement en lisant les configurations locales de ce plan. Ce procédé peut alors être étendu à des ensembles discrets plus généraux, bien qu'ils n'aient pas forcément de vecteur normal. Les développements de plans possèdent cependant des propriétés qui permettent finalement de les reconnaître.

Thomas Alazard, Département de Mathématiques, Université Paris Sud, Orsay. 2:00:00 9 novembre 2007 10:30 edp
J.-P. Rolin, IMB, Dijon. 2:00:00 9 novembre 2007 10:15 geo
Une structure o-minimale qui n’admet pas de décomposition cellulaire de classe $C^{\infty}$
Abstract

Un résultat classique sur les structures o-minimales affirme que tout ensemble définissable est, pour tout entier $k$, une union finie de cellules de classe $C^k$. En fait, la plupart des structures o-minimales connues ont la propriété de décomposition cellulaire analytique. Dans un travail récent en commun avec Olivier Legal (Université de Rennes), nous montrons comment construire, à partir d’algèbres quasianalytiques convenables, une structure o-minimale qui n’admet pas la propriété de décomposition cellulaire $C^{\infty}$.

Alexandre Miquel, PPS, Paris 7. 2:00:00 8 novembre 2007 11:00 limd
L'effectivité expérimentale de la preuve mathématique
Abstract

La correspondance de Curry-Howard permet d'interpréter chaque démonstration mathématique comme un programme réalisant une certaine spécification (déduite de la formule démontrée). Mais que se passe-t-il quand la démonstration fait appel à des hypothèses expérimentales - par exemple des lois de la physique?

Dans cet exposé, je me propose d'étudier la frontière entre le raisonnement mathématique et les hypothèses empiriques sur lesquelles reposent les sciences expérimentales. Pour cela, je partirai d'un problème soulevé par le philosophe et épistémologue Karl R. Popper lié à l'utilisation des formalismes mathématiques les plus abstraits dans un cadre empirique. Je montrerai alors comment les techniques modernes de réalisabilité permettent de résoudre ce problème, et suggèrent ainsi des pistes inédites pour combiner de manière effective le raisonnement mathématique avec les protocoles expérimentaux.

Vacances, Vacances. 2:00:00 2 novembre 2007 13:30 edp
Vacances
Abstract
Antoine Henrot, Université de Nancy. 2:00:00 26 octobre 2007 13:30 edp
Inégalités géométriques pour le produit de moments d'inertie
Abstract

Il s'agit d'un travail en collaboraion avec Gérard Philippin de l'Université Laval à Québec. Dans cet exposé, nous nous intéressons au produit de moment d'inertie sur un domaine, ainsi que des moments d'inertie sur le bord d'un domaine. Dans chacun des cas, nous cherchons quels sont les domaines du plan d'aire fixée qui minimise ces produits. Nous montrerons également comment ce travail est connecté à une inégalité isopérimétrique satisfaite par les premières valeurs propres de l'opérateur de Stekloff.

Alexei Tsygvintsev, ENS Lyon. 2:00:00 26 octobre 2007 10:15 geo
Systèmes fuchsiens, le problème des trois corps et des toupies flottantes
Abstract

La mécanique classique nous parvient des équations différentielles sous la forme : $\frac{dX}{dt}=f(X)$, $t\in \mathbb{R}$, $X\in \mathbb R^n$. Normalement, il y a très peu choses qu’on sait dire sur la dynamique globale des solutions $X(t)$ vues comme des courbes réelles dans $\mathbb{R}^n$. L’étude s’enrichit beaucoup quand on complexifie le problème i.e considère $t\in \mathbb{C}$, $X\in \mathbb C^n$. L’approche de Ziglin (1980’s) réduit alors l’analyse des propriétés dynamiques (l’intégrabilité, la stabilité etc.) à l’étude purement algébrique des sous-groupes de $\mathrm{GL}(n,\mathbb{C})$ qui apparaissent comme des groupes de monodromie des équations aux variations autour d’une solution particulière. Dans cette exposé je présente des résultats récents dans cette direction relatives aux problèmes classiques da la mécanique : le problème des trois corps, le Rattleback et le Levitron (une toupie flottant dans le champ magnétique). Quelques démonstrations sont prévues. Références [1] A. Tsygvintsev, On some exceptional cases in the integrability of the three-body problem, Celestial Mechanics and Dynamical Astronomy, Vol. 99, No. 1, 237-247, 2007 [2] H. Dullin, A. Tsygvintsev, On the analytic non-integrability of the Rattleback problem, Annales de la faculté des sciences de Toulouse, à paraître

Richard Garner, Uppsala. 2:00:00 25 octobre 2007 10:30 limd
Categorical models of dependent type theory
Abstract

A gentle introduction to categorical models of dependent type theory. As a warm up, Richard will explain the interpretation in locally cartesian closed categories (LCCCs), and why it necessarily leads to extensional models of type theory. Then, he will, rather informally, try to explain why models of intensional type theory should look like weak omega categories (read the ordinal ``omega'').

Eduard Feireisl, Institut de Mathématiques, Praha, Czech Republic. 2:00:00 19 octobre 2007 13:30 edp
Eduard Feireisl, Institut de Mathématiques, Praha, Czech Republic. 2:00:00 19 octobre 2007 10:30 edp
Jules Villard, LSV (ENS Cachan). 2:00:00 19 octobre 2007 10:30 limd
Une logique spatiale pour le pi-calcul appliqué
Abstract

La complexité de l'étude formelle des protocoles cryptographique se situe à plusieurs niveaux. Il faut d'abord modéliser les communications qui ont lieu entre les participants, puis définir précisément les propriétés que l'on souhaite vérifier. Celles-ci peuvent être assez simples à exprimer, comme les propriétés de secret, ou très complexes, comme les propriétés de résistance à la coercition dans les protocoles de vote. Le pi-calcul appliqué est de plus en plus utilisé pour formaliser des protocoles cryptographiques. Il étend le pi-calcul traditionnel en permettant aux processus de manipuler aisément des termes dotés d'une théorie équationnelle. On peut par exemple y inclure des primitives pour le chiffrement ou la signature de message, la création de paires de clés privées/publiques, ou toute autre fonction utile pour le protocole à formaliser. Différentes équivalences permettent ensuite de comparer les processus, dont l'équivalence statique qui, intuitivement, exprime ce qu'un attaquant peut déduire d'un protocole à une étape donnée de son exécution. Pour écrire les propriétés à vérifier sur ces protocoles, on a usuellement recours à différentes logiques, telles que les logiques de Hennessy Milner, de Cardelli-Gordon, et de Caires. L'une de ces logiques est la logique spatiale, qui permet de décrire non seulement les communications dont est capable un processus, mais aussi leur localisation au sein de celui-ci. Ceci permet par exemple de distinguer les différents participants d'un protocole. Cette logique apparaît donc comme un point de départ pertinent pour l'étude de protocoles cryptographique. Le but de ce travail était d'adapter la logique spatiale au traitement du pi-calcul appliqué et d'étudier son expressivité, notamment en termes de propriétés de secrets, sécurité, déductibilité, etc. Nous introduirons tout d'abord la logique spatiale du pi-calcul appliqué que nous avons définie, avant de présenter les résultats théoriques d'expressivité obtenus dans ce nouveau cadre (intensionalité, élimination des quantificateurs, ...), qui rejoignent ceux déjà connus pour le pi-calcul. Enfin, nous donnerons quelques intuitions concernant les propriétés de sécurité et de secret qu'il est possible d'exprimer au sein de la logique, notamment en donnant des formules qui caractérisent l'équivalence statique.