Étant donné un sous-ensemble analytique ou algébrique réel d'un ouvert de C^n, il est naturel de se demander dans quelle mesure il hérite de la structure complexe de l'espace ambiant. Je présenterai une série de résultats concernant l'aspect modéré ou non de différentes notions mesurant la ``complexité'' d'un tel ensemble réel. (Travail en commun avec J. Adamus et R. Shafikov, the University of Western Ontario)
Attention: jour inhabituel !!
Soit M un ensemble symétrique de R^n (invariant sous permutations de coordonnées), et soit lambda^{-1}M l'ensemble des matrices symétriques dont les valeurs propres sont dans M. Alors lambda^{-1}M est une variété C2, C^{infty}, analytique, algébrique si M l'est. Travail en collaboration avec: J. Malick (Grenoble), H. Sendov (London, Canada)
Les valuations convexes jouent un rôle important en géométrie convexe. Récemment, une riche structure algébrique sur l'espace des valuations continues et invariantes par translations a été découverte. Le produit, la convolution et la transformée de Fourier des valuations sont liés à des formules géométriques comme les formules cinématiques.
La correspondance de Riemann--Hilbert est un résultat très profond qui donne une équivalence entre la catégorie de certains systèmes d'équations différentiells linéaires et celle de certains faisceaux sur une variété analytique. La première catégorie est de nature analytique et est composée des équations, appelées régulières, avec des conditions de croissance modérée pour les solutions. La deuxième est de nature topologique et combinatoire et est constituée de faisceaux localement constants sur les strates d'une stratification analytique. Le cas irrégulier est beaucoup plus difficile. Il est connu localement en dimension 1 et d'importants résultats ont été très récemment démontrés en dimension supérieure par C. Sabbah, T. Mochizuki et K. Kedlaya. Nous introduirons ces sujets d'une faccon très concrète à travers une suite d'exemples explicatifs. Puis nous introduirons le site sous-analytique et les fonctions holomorphes temps définies par M. Kashiwara et P. Schapira en 2001 se basant sur des travaux de S. Lojasiewicz. Nous expliquerons comment ces nouveaux objets permettent d'améliorer les résultats classiques. La géométrie sous-analytique se révèle etre essentielle et très utile pour définir des invariants globaux en toute dimension. Si le temps le permet, nous expliquerons les relations étroites de ces objets avec le spectre réel défini par M. Coste et M.F. Roy et les espaces de Berkovich et Huber.
(ATTENTION: jour et lieu inhabituels) Une structure presque-riemannienne sur une variété est une généralisation d'une structure riemannienne où les éléments des bases locales orthonormales satisfont la condition de Hörmander et peuvent être colinéaires. On présente une étude des surfaces presque-riemanniennes avec de points de tangence, i.e., points où deux générateurs de la distribution ainsi que leur crochet sont parallèles. En particulier on analyse le cas générique autour d'un point de tangence. Du point de vue global, on démontre un résultat de classification au sens lipschitz des surfaces presque-riemanniennes avec points de tangence ainsi qu'une formule de Gauss--Bonnet.
Soit U une variété algébrique complexe et f:U->C une application régulière. Par application du théorème d'existence des stratifications de Whitney et du théorème de fibration de Thom-Mather, il existe R>0 tel que f:Uf^{-1}(D(0,R))->CD(0,R) est une fibration topologique localement triviale. La fibre de cette fibration est appellée fibre de Milnor à l'infini''. Un invariant classique associé est le spectre de Hodge-Steenbrink à l'infini de f. Nous montrons dans cet exposé comment construire une
fibre de Milnor motivique à l'infini'' analogue motivique de la fibre de Milnor à l'infini. Cet objet est construit à partir d'une compactification mais n'en dépend pas. Il permet notamment de retrouver le spectre à l'infini de f. Nous donnerons en particulier, son expression dans le cas d'un polynôme non dégénéré pour son polyèdre de Newton à l'infini.
On commencera par introduire la géométrie tropicale, qui est de la géométrie algébrique à saveur combinatoire.Ensuite on expliquera une stratégie tropicale pour démontrer des théorèmes portantsur le nombre de courbes rationnelles sur une hypersurface générale complexe.Puis on se concentrera sur le cas d'une surface quintique dans P^3: H. Clemens a démontré qu'une telle quintique suffisamment générale n'a aucune courbe rationnelle. On expliquera notre progrès vers une démonstration purement tropicale de ce résultat. Nos méthodes suggèrent une voie potentielle vers une démonstration de la célèbre conjecture de Clemens qui prévoit que toute courbe rationnelle sur une quintique générale dans P^4 est rigide.
Given a set S_c= {(x,y)in R2: f(x,y) <= c} we show that any polynomial which is bounded on S_c is bounded also on S_d as long as there is no real bifurcation value of the complexification of f between the real numbers c and d. We will discuss this result and point out some of its consequences.
Cet exposé supposera connues les définitions de base expliquées lors de l'exposé de la veille. J'expliquerai comment le théorème de réduction semi-stable (dont je rappellerai l'énoncé en détail) permet de décrire la topologie locale et globale des courbes de Berkovich, et notamment de relier leur type d'homotopie à leur réduction modulo p ; je dirai quelques mots sur la façon dont on peut procéder en sens contraire, c'est-à-dire déduire le théorème de réduction semi-stable d'une étude directe des courbes de Berkovich. Je passerai ensuite à la topologie des espaces de Berkovich associés à des variétés algébriques de dimension quelconque et à celle de leurs sous-ensembles semi-algébriques, que je définirai. Je présenterai les différents résultats qui ont été établis à ce jour à leur sujet (type d'homotopie, modération topologique...), depuis les articles de Berkovich dans les années 90, fondés sur des techniques très profondes de géométrie arithmétique (altérations de de Jong), jusqu'aux travaux très récents de Hrushovski et Loeser, qui reposent sur des outils avancés de théorie des modèles des corps valués.
In 2004, it is proved that the cut locus of a general point on two dimensional ellipsoid is a a segment of a curvature line and proved Jacobi's last geometric statement on the singularities of the conjugate locus. We will show the cut loci of a general point on higher dimensional ellipsoids are closed disks of codimension one and determine the singularities of the conjugate loci. Moreover we will discuss other related topics.
Dans un espace métrique compact (X,d), l’ensemble A(x) des antipodes du point x est l’ensemble des maxima globaux de la fonction qui à un point y associe d(x,y). Si (X,d) est le plan projectif réel à courbure constante, alors pour tout x, A(x) est une courbe fermée. L’objet de cet exposé sera de montrer la réciproque : si sur une surface riemannienne lisse chaque point (diamétral) a un ensemble d’antipodes sans extrémités (par exemple une courbe fermée), alors il s’agit du plan projectif réel à courbure constante.
Les fonctions définissables des structures o-minimales polynomialement bornées satisfont une forme particulière de théorème de préparation. Nous montrons comment, si ces structures sont engendrées par des algèbres quasi-analytiques, rendre explicite ce résultat et en déduire une propriété d'élimination à la Tarski-Seidenberg.
A smooth complex plane quartic f(x,y,z) = 0 is classically known to have 28 bitangents, 36 linear symmetric determinantal representations and 63 representations as a sum of three squares of quadratic forms. We first review some of the beautiful relations that exists between these objects, and then explain the count in the case of quartics defined over the reals.
I shall give a brief introduction to the theory of contact structures and explain basic properties of the horizontal critical set for generic Morse functions.
Je donnerai quelques directions de recherches actuelles en théorie de la mesure géométrique algébrique après, entre autres, les travaux de J. Fu, S. Aleshker, A. Bernig.
We give an effective formula for the local Lojasiewicz exponent of a polynomial mapping. Moreover, we give an algorithm for computing the local dimension of an algebraic variety.
In the sixties Kuiper and Kuo gave a sufficient condition for the topological equivalence of the function germs. The aim of our presentation is to generalize this result to the case of mappings at infinity.
On donnera un critère pour qu'une application $F: C2 to C2$, non singulière, soit propre, en termes d'homologie d'intersection.